dimanche 26 janvier 2020

Night to shine : une soirée féérique offerte à des invités très spéciaux le 6 février… Participez comme convive ou bénévole !


Bien mieux que le bal des débutantes, la soirée Night To Shine organisée à l’initiative de la Tim Tebow Foundation (USA) arrive pour la première fois à Paris, en partenariat avec l’Institut et la Fondation Jérôme Lejeune. Et c’est le 6 février prochain !

Au menu de cette soirée à la fois simple et extra-ordinaire ?
Imaginez une centaine d’invités (dès 14 ans), tous porteurs d’un handicap moteur ou mental – nos princes et princesses à nous –, au bras de leurs cavalier(e)s, conviés à vivre un moment magique, sur le modèle d’un bal de promo à l’américaine ! Vous y êtes ?  Costumes ou smoking pour les garçons, robes de soirée pour les filles, les invités sont attendus dès 18 heures pour être coiffés, maquillés et briller sur le tapis rouge qui crépitera sous les flashs des paparazzi ! Une fois parés, un tour en vieille voiture sera proposé avant un buffet gourmand, une soirée karaoké dansante qui s’achèvera par le couronnement de chacun !

Nos reines et rois ont besoin de vous !
Pour offrir cette « night to shine » à nos têtes couronnées, nous avons besoin de bénévoles et de tous vos talents ! Accueil, maquillage, service, photographe, DJ et aussi « bénévole-parrain » pour être le/la cavalier(e) d’un(e) invité(e) tout au long de la soirée !
Pour vous inscrire, c’est ici. (réunion de brief prévue le 27 ou 28 janvier)


Vous voulez être roi/reine de la soirée ? Il reste quelques places !
Rien de plus simple : Il suffit de s’inscrire ici  et vous serez recontacté par la Fondation Lejeune.

En pratique
·       Quand : jeudi 6 février de 18h à 21h30
·       Lieu : Grande Crypte de St Honoré d’Eylau (Paris 16)
·       Familles bienvenues (sur inscription)
·       Bénévoles et convives : sur inscription obligatoire

                        Prêts à faire la fête lors d’une soirée… hors du temps ?

mercredi 8 janvier 2020

Hand in cap… Saviez-vous que… ?


Et si on commençait la nouvelle année avec un peu d’explication sémantique ?
Car avant d’être une « personne en situation de handicap », terminologie désormais consacrée pour évoquer le handicap, le mot lui-même nous arrive tout droit de Grande-Bretagne : plongez-vous au XVI ème siècle et prenez part au jeu alors très en vogue à l’époque, baptisé « hand in cap » (la main dans le chapeau). Une sorte de troc qui consistait à échanger des objets personnels à l’aveugle, sous le contrôle d’un arbitre, pour que la valeur des lots soit équitable. Pour signifier qu’ils acceptaient ou pas le troc, les deux joueurs devaient mettre une de leurs mains dans un chapeau puis la sortir ouverte ou fermée selon qu’ils avaient trouvé ou non un accord… « Hand in cap » était né et promis à une large descendance !

Au XVIIème siècle d’abord : le nom de cette pratique ludique intègre alors le monde des courses hippiques qui deviennent des « courses à handicaps ». Le handicap désigne alors un poids placé sur le dos des chevaux favoris afin que la course soit plus équitable et que chacun ait sa chance ! D’autres sports comme le golf adoptent par la suite le mot « handicap » pour classer les joueurs, selon leur niveau.
Ce n’est qu’au XIXème que le mot entre dans le langage courant en France pour désigner une faiblesse… Quant au terme « handicapé », il n’apparait qu’au début du XXème siècle. De la main dans le chapeau à la limitation des aptitudes des meilleurs chevaux à celle des capacités humaines… le glissement sémantique s’est opéré en plus de 3 siècles… La suite, vous la connaissez !

Ça mérite bien un coup de chapeau, non ? Un coup de chapeau que je dédie en ce début d’année à tous nos amis « hand in cap » et leurs proches !