mercredi 19 décembre 2018

Le pari de l’avenir est le pari de l’atypisme et de la diversité


C’est la conviction de Hugo Horiot, comédien, écrivain (auteur de l’essai Autisme : j’accuse) et autiste. La société se met en situation de handicap elle-même en se privant de potentiels et de compétences, en excluant des minorités et pour cela, Hugo Horiot appelle à ‘ouvrir l’école à toutes les neurodiversités.’
D’autres pays l’ont mieux compris que nous : saviez-vous par exemple qu’en Italie 100% des enfants autistes sont scolarisés tandis qu’en France, 80% sont déscolarisés, placés dans des instituts ?

Saviez-vous que l’intelligence autistique commence à intéresser certains gouvernements ? (Citons par exemple le ministère de la Défense israélien).

Saviez-vous que dans la Silicon Valley, l’informatique a été bâtie par des autistes pour les autistes ? Ce n’est pas moi qui le dis mais Bill Gates en personne !
Depuis quelques années, le secteur des nouvelles technologies en particulier va jusqu’à concevoir l’autisme comme une qualité et un puissant levier de performance et d’innovation. Les géants américains du web pratiquent une politique volontariste de recrutement des personnes porteuses de troubles autistiques, une sorte de discrimination positive en somme, dont Microsoft fut l’investigateur dès 2015.

Je vous invite à écouter l’intervention d’Hugo Horiot à l’occasion d’un TedEx : 10 minutes passionnantes qui ouvrent des portes ! 


Aujourd’hui, beaucoup de sociétés ont emboîté le pas à la firme de Moutain View et chassent ces intelligences hors norme. Nous n’en sommes pas là en France, mais la pénurie de compétences conduit les entreprises à changer leur regard sur l’autisme.
Et si, au lieu d’employer des personnes handicapées pour satisfaire un quota légal ou parfaire son image de société responsable, on comprenait enfin qu’elles pouvaient être une chance pour l’entreprise ?