dimanche 30 juin 2019

Equithérapie : le cheval, douce thérapie contre le handicap


N’a-t-on pas coutume d’entendre que le cheval est le meilleur ami de l’homme ? Une nouvelle fois, il le prouve ! Véritable médiateur entre le thérapeute et son patient, le cheval confirme qu’il a toute sa place pour améliorer le bien-être de personnes présentant un handicap physique, mental ou encore des troubles du comportement.


Le cheval qui murmurait à l'oreille des hommes
Ces derniers temps, les témoignages se multiplient sur les bienfaits de l’équithérapie. Parce que l’animal ne porte pas de jugement, certaines activités impensables devant un groupe humain, deviennent possibles devant le cheval. Un vrai chemin vers la reprise de confiance en soi, la prise de conscience de ses compétences, de ses facilités mais aussi de ses difficultés.
Autres observations d’équithérapeutes : quand la personne en situation de handicap est en contact avec le cheval, son comportement et son caractère changent. Elle parvient à mieux contrôler ses réactions agressives et à canaliser son énergie. Et puis, l’animal, par ses propres réactions, apporte des informations précieuses à l’équithérapeute sur l’état émotionnel du patient car il est un véritable réceptacle de leur ressenti : si le patient est tendu, le cheval sera lui aussi stressé !



« La mise à cheval était pratiquée en Grèce, dans les temples d’Esculape, Dieu de la médecine. » Elisabeth de Fontenay
C’est la philosophe Elisabeth de Fontenay qui le dit, auteur du très émouvant Gaspard de la nuit, un essai (Prix Femina 2018) qui évoque son frère atteint d’un profond handicap mental. S’appuyant sur l’observation de son cadet, elle qualifie la relation homme-cheval d’« expérience du prolongement vivant du corps humain » avant de préciser : « des points de contact, rassurants, inspirants, ne manquent pas de se former entre la robe des chevaux et l’âme de ces êtres auxquels a été dérobée l’expérience de leur propre corps. Or les contacts de chair à chair, la douce résistance, la découverte d’un état d’équilibre dans le mouvement, la connivence surprenante et peut-être redoutée, les frémissements de l’émouvante peau nue, l’étreinte parfois de l’encolure restaurent chez eux le sens du toucher. »


Pour achever de vous convaincre, place à quelques témoignages ! Celui de Clémentine pour qui à cheval, son handicap n’est pas un obstacle.
Et celui de Jules, pour qui l’équithérapie est plus efficace que la psychologue, à entendre sur France Inter.

Vous souhaitez en savoir plus ? Vous pouvez contacter la Société Française d’Equithérapie qui regroupe notamment par région la liste des équithérapeutes appartenant à son réseau, dont certains sont spécialisés dans la prise en charge du handicap mental et des troubles psychologiques.