Mon cadeau de fin d’année, le voici : un petit livre
d’une soixantaine de pages… mais un grand texte empli de poésie ! Un hymne
à la liberté, oui, bien sûr… mais pas que… En le redécouvrant, j’y ai vu un
véritable éloge de la différence. Un appel à considérer nos limites – nous en
avons tous - autrement.
Jonathan n’est pas un goéland
comme les autres. Sa seule passion, c’est de voler, toujours plus vite, toujours
plus haut. Incompris des autres goélands qui l'incitent à rester dans le chemin
conforme, il est chassé du clan. Il poursuit, solitaire, sa quête de liberté et
d’absolu, en combattant ses propres limites et celles imposées par le regard de
la communauté.
« Selon Chiang, la bonne méthode pour Jonathan consistait à cesser de se
considérer lui-même comme pris au piège d’un corps limité par les trois
dimensions, ayant une envergure d’un mètre sept centimètres et dont les
déplacements pouvaient être tracés sur un planisphère. »
Jonathan prend alors conscience
de son infinitude et en ressent un choc joyeux : « Mais oui, c’est vrai ! Je suis un
goéland sans limites ! » et il se met à enseigner : « votre corps d’une extrémité d’aile à
l’autre, n’existe que dans votre pensée, qui lui donne une forme palpable.
Brisez les chaines de vos pensées et vous briserez aussi les chaînes qui
retiennent votre corps prisonnier… »
En nous invitant à regarder avec
notre esprit, et non à nous fier uniquement aux yeux de notre entourage, ce
petit livre nous dit, à chacun d’entre nous, qu’ainsi, nous trouverons la voie
de l’envol.
Tout comme Jonathan, nous ne devons pas accepter qu’être handicapé
puisse de façon inéluctable impliquer de devoir rester limité toute sa vie à sa
condition d’handicapé.
Un livre à emporter pendant ces fêtes de fin d’année… qui vous donnera
des ailes, j’en suis sure !
Joyeuses fêtes auprès de vos proches !